Brassens, Chanson pour l’Auvergnat
Elle est à toi cette chanson,
Toi, l’Etranger qui, sans façon,
D’un air malheureux m’as souri
Lorsque les gendarmes m’ont pris,
Toi qui n’as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
Riaient de me voir emmené…
Ce n’était rien qu’un peu de miel,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr’ d’un grand soleil.
(Chanson pour l’Auvergnat, Georges Brassens, 1954)
(“Questa canzone è per te, lo sconosciuto che mi ha sorriso triste quando i gendarmi mi hanno arrestato, tu che non hai applaudito…”).